Trans-Mission Québec 2017 : voyage d'étude autour de l'innovation collaborative

Soumis par teclib le

Faire pour savoir

 

Partie découvrir la réalité de l’innovation collaborative au Québec, une région en pointe en la matière, la délégation de GERME en revient – entre autres ! – avec cette maxime :

«  Il ne faut pas être bon pour commencer, mais commencer pour être bon ! » 

 

Du 25 au 30 septembre dernier, un groupe de 16 managers et chefs d’entreprise adhérents de GERME (1), accompagné de 5 animateurs, s’est initié à l’innovation collaborative lors d’un voyage d’étude de « Trans-mission » à Montréal.

Leur objectif : dépasser les aspects théoriques et se doter de méthodes, de techniques et d’outils collaboratifs leur permettant, à leur retour en France, de mettre en œuvre le projet de changement managérial et/ou de transformation d’organisation dont tous étaient porteurs. Au programme de cette semaine figuraient des conférences d’experts de l’innovation collaborative, des rencontres avec des organisations québécoises qui l’utilisent (Caisse Desjardins, SODER, Société des Arts Technologiques, TechnoMontréal…), mais aussi des ateliers de travail et de réflexion grâce auxquels les participants ont pu s’atteler concrètement à la consolidation de leur projet.

 

Le maître-mot : expérimenter !
Les enseignements de ce voyage sont nombreux. Il est impératif, par exemple, de placer le « client » - au sens de : « celui à qui le projet d’innovation bénéficie » - au centre de son projet. Par ailleurs, ce mode d’innovation est par nature - puisque « collaboratif » - l’affaire de tous. Si la confiance dans la capacité d’innovation de ses collaborateurs est essentielle, l’entreprise doit être à l’origine d’un écosystème favorisant l’émergence et le recueil permanent d’idées en interne comme à l’externe, auprès des différentes parties prenantes du projet. Enfin, le plus important peut-être : « à l’instar des pratiques de l’innovation technologique, il est nécessaire de prototyper puis d’expérimenter son projet d’innovation managériale pour en mesurer la pertinence, valider ou invalider très rapidement les hypothèses de départ et lui apporter les améliorations nécessaires », indique Romuald Garnier, Gérant du magasin BIOCOOP « La maison biologique » à Douarnenez. Avec Gaëtane Launay, gérante de l’agence SOHO Communication de Quimper, Romuald a imaginé confronter les pratiques de management d’entreprises de même taille, implantées sur un même territoire, mais évoluant dans des secteurs d’activités totalement différents. D’ici à la fin de l’année, chacun ira recueillir auprès des collaborateurs de l’autre leurs souhaits en matière de management. Un projet à suivre !

 

Le « design thinking » : co-créer avec « tous » les usagers !
Développé au sein de la prestigieuse Université américaine de Stanford dans les années 80, le Design Thinking est un process d’innovation – de produits, de services, managériale… - qui « place l’usager au cœur du processus créatif », explique Elsa Bruyère, Co-fondatrice et Présidente du du cabinet d’accompagnement aux modèles d’affaires d’innovation ouverte « La fabrique agile. » « Le Design Thinking respecte cinq principes : être en empathie avec l’usager, imaginer des solutions nouvelles, les prototyper, les tester auprès de l’usager et valider leur pertinence. » C’est en s’appuyant sur cette approche qu’un grand constructeur automobile tel que Toyota « a conçu ses véhicules SUV en interrogeant aussi les enfants, même si ce ne sont pas eux les acheteurs ! » Une méthode très inspirante, qui a séduit les participants au voyage d’études québécois de GERME.

 

(1) Les organisations participantes au voyage Trans-Mission étaient : Isatech, Sevel Services, Kiabi, GT Sud-Ouest / GT Location, Soho Communication et Biocoop Entre Terre et Mer, Europompes maintenance, PM Conseil, CBP, Adapei, Pro Formation.

 

 

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